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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 18:59

Bonsoir mes chers lecteurs,

Cela ne loupe pas, après ma surproduction de confinement (comme tous les bloggers de la planète d'ailleurs), la reprise du boulot se fait avec son lot de "coup de coude" ou "coup de godasse de secu" pour se dire bonjour et hop, je disparais de nouveau de vos écrans.

"Je mets mes pieds où je veux Little John, et c'est souvent dans la gueule" - Chuck Norris.

Alors qu'une rousse du genre chevalier paladin avec une descente de bière digne de mon fief me propose de faire connaissance, vous vous rappelez que je reviens de mon événement annuel médiéval qui me sert à essorer ce que le quotidien me fait absorber de pression et de responsabilités. C'était un cru en noir et blanc, entre chien et loup même cette année. Mais j'ai reçu de beaux cadeaux, des amitiés inattendues, des générosités exacerbées et j'ai trouvé mon chemin dans tout cela.

Le mieux pour soigner le blues, c'est encore un rencard. J'ai emmené mon fils aîné de 4 ans et demi à une expo d'art contemporain avant qu'il soit une larve boutonneuse encastrée dans le canapé et qu'avec sa voix qui mue absolument pathétique il me sorte un "maman, j'ai pas envie de m'extasier devant trois cailloux empilés et ce soir c'est la finale de Koh Lanta ok?". Voyez comme je suis à fond dans la parentalité positive...

Bref, le mouflet n'a pas eu le choix et à Orléans, le bâtiment du FRAC spécial Covid conjugue le verbe "se vider de sa moelle" à tous les temps. Alors l'expo a quand même lieu et le thème est "AILLEURS... OU PLUS LOIN".

 

 

 

Je me moque toujours du FRAC mais c'est pour pas admettre que je suis toujours émue quand j'y vais. Là, ce sujet est sur l'errance, sur le souvenir des bons moments, sur le sens du voyage et ce temps qui nous échappe. J'avais la tête ailleurs mais j'étais bien là, à éprouver.

J'ai apprécié une oeuvre en particuliers, assez simple mais évocatrice. C'est un poisson rouge mort sur le sol d'une cage à oiseaux peinte en vert. Oui oui je suis bien en train de cogiter là dessus, surtout quand en fond, en néon violet il est écrit "où sont mes rêves". Mes rêves sont bien ailleurs et plus loin en ce moment, il n'y a qu'à voir avec quelle dévotion je tripote mes souvenirs de voyage, mes cartes anciennes et nouvelles, une boussole dans une bourse de cuir... j'ai même ressorti mon appareil argentique et commandé des pellicules noir et blanc. C'est un signe.

Après un court passage dans les Turbulences avec Will, il était temps d'aller s'extasier devant de vraies œuvres d'art, les jeux pour enfants. Là, on a pu voir l'esthète à l'oeuvre...

Ce petit billet est léger comme toujours, même si ceux qui me connaissent savent y trouver des petites miettes pour connaitre mon humeur et mon état d'esprit. Le travail arrive à grand pas, j'ai un peu peur aussi. Les étés sont longs et solitaires dans la Beauce, c'est le temps des moissons avec ce sentiment de regain immuable. Je me dépêche de vivre en faisant toutes les activités que j'ai arrêté avant de partir à Shanghai, je cours après une crise d'adolescence qui rejoins presque ma crise de la quarantaine. Heureusement que j'ai rencontré un quadra accompli qui me prête des BD et qui préside tout ce qu'il trouve surtout les guildes sauvages!

Je suis mille. C'est le Crépuscule "Dämmerung" que j'ai mis pour vous en titre et en eau forte. Je suis tombée par hasard sur cette oeuvre signée en faisant du vide dans les affaires du précédent propriétaire de la maison. Je ramasse les bris de verre mélangés au confettis, je mets tout à la benne depuis deux jours.

A bientôt, sur le thème de Terra joué à l'ocarina.

 

 

Dammerung
Dammerung
Dammerung
Dammerung
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