Mine de rien, l'iPad, c'est quand même le support de comm' idéal pour tous les graphiste qui ont un petit concept. Cela me rappelle tokidoki.it quand c'est sorti. Ce site, ne servait absolument à rien à la base. Il présentait de merveilleuses images animées en flash sur le thème italo-japonais avec mecha, kawaii, sushi etc. Le graphiste a ajouté quelques petits jeux simplets comme le sushi race (que j'adore encore !) et aujourd'hui, Simone Legno se mouche dans du cashmere (je vous dirais pourquoi je parle de cashmere) et se cure les oreilles avec des brosses en diamant. D'ailleurs il ne doit pas se moucher, il doit se faire moucher par des femmes incroyablement belles et soumises.

Tokidoki a placé son design sur des sacs, des parfums, des tee-shirts, des barbies et s'est répandu comme la variole pour aujourd'hui devenir ça :

 Ze monstre tentaculaire de kawaii et je tuerai une vieille sans scrupule pour avoir un sac de sport à l'effigie de ce petit coeur gothique. Tokidoki s'attaque même au géant Sanrio qu'est Hello Kitty. Peur de rien, et guerre quasiment gagnée : Kitty est has been avec son alignement loyal bon. Tokidoki, c'est aimé des gothiques, des émo, des shibuyettes en puissance (les filles qui posent dans le quartier de Shibuya à Tokyo - ndlr) et de leur proches qui se sentent obligés de faire fumer l'amex pour exaucer leurs caprices et les faire taire 5 minutes.

Bref, j'en reviens à l'iPad car c'est un post de jeu quand même. Je viens vous parler de The Tiny Bang Story. Encore un point'n click je sais... j'aime ça. Et ce que j'aime, c'est que je suis toujours surprise par les nouveautés alors qu'on pourrait penser que le genre a été vu et revu.

L'histoire est simple : "ho mon dieu c'est terrible un météore s'est crashé sur la petite planète et tout est sans dessus dessous, nous avons besoin d'un gros gamer à lunettes pour être sauvé...". C'est marrant, dans toutes les bonnes productions, on n'a jamais besoin d'un métallurgiste ou simplement d'un mécano...

Il faut retrouver les pièces du petit monde (pièces de puzzle) et pour les retrouver toutes, il faut résoudre les énigmes et trouver d'autres pièces intermédiaires. C'est édité par Colibrigames et à mon sens, même si il ne concurrence pas Machinarium pour les graphismes (on devient difficile...), le jeu reste Kawaii et les enigmes sont un peu plus complexes et donnent une certaine variété, plutôt agréable... à déguster, seul ou à plusieurs (car certains casse-tête m'ont donné envie de passer l'iPad par le hublot de mon avion !).

J'ai enfin découvert qu'un iPad c'était aussi une console de jeu... et plutôt pas mal en fait ! Tout a commencé sur un canapé aspirateur d'énergie où je me rememorrais ces belles années Point'n click sur les chevaliers de Baphomet puis plus tard, ma révélation sur Syberia... quand une petite voix m'a soufflé que Baphomet était disponible en director's cut sur l'iPad ! Aussitôt dit, aussitôt téléchargé et finalement je me suis interessée aux jeux récents car non. Le Point'n Click n'est pas mort et il a encore de beaux jours devant lui.

C'est un studio indépendant tchèque, Amanita, qui a développé le jeu Machinarium et je suis obligé de revenir sur un a-priori : les tchèques ne sont pas que les recordmen de la consommation de bière en Europe... ils savent aussi faire des jeux. La liste de mes critères que ce jeu rempli est assez complète : les graphismes sont succulents et se trouvent au carrefour de l'Odyssée d'Abe et des mini-jeux Orisinal , le système de jeu a un seul niveau de difficulté et augmente subtilement, sans lassitude, sans casse-tête qui donnent envie de jeter l'iPad par la fenêtre et en cas de panne, pour avoir un hint, il faut résoudre un petit niveau genre R-type pour ouvrir le livre de soluce. Les enigmes sont ingénieuses et mignonnes et pour couronner le tout, la bande-son sublime le jeu en tant qu'oeuvre complète. Reste à voir si le jeu se finit vite... j'ai joué une soirée entière, je me régale et m'émerveille à chaque nouveau tableau.

à suivre...