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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 13:36

Il fallait bien y passer un jour. La maintenance préventive quinquennale des tentes est pour 2018-2019.

On a commencé par tout déballer. Par monter une tente témoin pour évaluer combien il faut de sardines. Réponse : 39 par tente (39 bon sang !) si on plante tout.

On a fait ça avec du public ce matin :

Vous remarquerez l'état du gazon, comme si on vivait en Arizona...

Il faisait quand même frais ce matin donc on affublé cochonet d'un bonnet sur son gros crâne chauve. TROP MIGNON ! C'est notre Jamiroquaï.

Ensuite on a évalué l'état des 2 premières tentes (car je n'ai commandé que 3 sacs Bo-camp pour voir ce que ça donne et parce que nos moyens sont limités en ce moment).

Bilan :

 

Opération : réparation des tentesOpération : réparation des tentes

Les sacs BoCamp coutent environ 10euros chacun mais c'est carrément mieux que les sacs en tissu d'origine qui étaient usés jusqu'à la corde et qui pour la moitié étaient cassés. En plus il y a la place pour les piquets et les sardines avec.

Pour les 2 tentes j'ai estimé les besoins (reste 2 à faire + la petite Canadienne appelée communément "canadienne de Triskell")

 Ficelles solAnneau solFicelles hauventAnneau hauventPatch sol tissuPatch sol plastiquePatch hauventSardinesSac à sardineSac à piquetPiquet YGrand piquetPiquet I
Tente A215321       
Tente B 18    39     
Tente C             
Tente D             
Tente Triskell             

Je vais évaluer les coûts de réparation pour les répartir sainement sur l'année. Mais le résultat va augmenter la durée de vie de ces tentes drastiquement (elles datent de 1998 pour les plus récentes). Et ça se manipule et range encore plus vite.

Voilà pour les petites news !

A bientôt mes chers lecteurs.

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19 août 2018 7 19 /08 /août /2018 19:33

Je vais faire un petit billet sur un autre usage de P3X. En l'occurrence, un fantastique potager. Nous avons toujours notre objectif "autosuffisance 2020" et là, je pense qu'on tient le bon bout.

 

Déjà cette année, on a eu 6kg de tomates en 4,5 pieds (le demi pied était fatigué mais il a donné un peu) et j'ai planté 10 pieds de maïs doux, qui vont donner moyen moyen mais c'était la première fois que j'en plantais. Les courges aussi c'est mieux que l'année dernière, je vais avoir 2 butternut, 2 potimarrons, 1 patidoux. Il faut dire que les graines qui donnent le mieux sont celles que Alex Zema m'a donné (merci à ton homme Meuwoine!).

En général, j'achète mes graines ici :

https://kokopelli-semences.fr/fr/

https://www.biaugerme.com/

 

et je vais aussi essayer les graines d'ici : https://www.fermedesaintemarthe.com/

Donc l'année prochaine, je n'aurais pas d'excuses physiologique genre "je suis enceinte et j'ai envie de m'enterrer vivante" pour m'empêcher de réaliser le projet ambitieux de P3X. Mais genre am-bi-tieux.

4 carrés de 5x5m avec des petits carrés pour varier les cultures. L'année prochaine je commence par en faire un, puis les autres chaque année vont venir d'ajouter. Il faut encore qu'on trouve un moyen d'acheminer facilement l'eau de notre marre mais je pense qu'on va faire preuve d'imagination à base de solaire et de combinaison de tuyau façon MYST.

Alors pour revenir au titre, permaculture ! J'ai étudié un peu le truc dans des livres et sur des sites internet. Je vais associer les plantes, faire des carrés de culture, récupérer l'eau et respecter la lune pour les plantations. Evidemment pas de produits dans la terre !

J'ai fait mon plan de jardin avec mes connaissances actuelles et j'espère ne pas avoir fait d'erreur d'association ! Je vais aussi envoyer des graines autour de moi pour mettre ma petite pierre à l'édifice des semences libres à travers le monde. j'ai déjà deux personnes dans mon cercle ultra-privé mais je sais que je vais l'agrandir ! En plus, la petite association "Après-demain 28" par ici a une valise à graines qui est déjà bien remplies donc il ne me reste plus qu'à y consacrer du temps l'année prochaine !

 

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3 décembre 2017 7 03 /12 /décembre /2017 16:20

Je m'ennuie alors je vais écrire un petit billet léger. Sur la nourriture, un de mes passe-temps préféré.

Alors que je reste près de mon poêle à attendre que les oiseaux viennent picorer les boules de graines sur mes arbre que je vois à travers la fenêtre, je me dis que oui, je m'ennuie un peu. Il fait froid, j'ai pas envie de sortir, William fait la sieste, je suis trop fatiguée pour ranger et j'en ai marre de le faire en plus.

Alors je traîne sur internet comme beaucoup lorsque l'ennui nous prend.

Et je pense à Noël. J'ai beau savoir que c'est une tornade consumériste qui me fait avoir envie de chocolat chaud, de pain d'épices et de cadeaux bien emballés, j'aime cette fête. J'aime faire des cadeaux, cuisiner un bon repas et passer une bonne soirée en famille à plaisanter, partager, etc.

 

Et donc, je pense au menu. Ben oui j'aime imaginer mon menu de Noêl et faire des choses délicates à manger. Ou plutôt traditionnelle je dirais. Délicates, c'est sans doute hors de ma portée de cuisinière amateur.

Alors depuis peu, nous mangeons local pour une grande partie de nos produits. Local et donc de saison. Je partagerai à l'occasion pour ceux que ça intéresse la liste de mes producteurs préférés autour de chez moi pour légumes, boeuf, poulet, oeufs, lentilles, quinoa, jus de fruits, fromage. On fait toujours dans le bio à la maison mais nous avons des exceptions faute de trouver local et bio ou bon et bio (mais pas local). Pour le reste, on est toujours tributaire des grandes surfaces.

 

Je tente de combiner tout ça pour imaginer un menu de Noel sympa et je repense à mon enfance. Je n'ai aucun souvenir de repas de Noël. Je me souviens très bien des soirées de Noël, de l'arbre, du rire, mais question nourriture, Noël dans ma tête c'est 1. Des toasts et 2. les biscuits de ma mère.

Alors les biscuits de ma mère sont inimitables et je pense que même si elle me donnait la recette je ne la prendrai pas car ça doit rester mon petit plaisir de recevoir ma boite de biscuit et de la manger en trempette dans le chocolat chaud jusqu'à en avoir mal au ventre.

Par contres les toasts... Oh les toasts. Qu'est ce que j'ai pu me goinfrer de ces petites rondelles de pain couvertes de saumon fumé ou d'oeufs de lompe (les rouges et les noirs, je ne connais pas la différence mais il faut les deux couleurs pour faire un joli damier sur le plat). C'est le goût de Noël, le vrai. On se retenait de les manger en les faisant pour ne pas gâcher le plaisir de se jeter sur le plat quand le GO maternel était donné pour démarrer le repas. Le goût du saumon fumé était synonyme de Noel et nous n'en achetions uniquement à cette occasion. Tout comme les oeufs de lompe. Le saumon et ces œufs étaient des mets de luxe, en tout cas pour ma famille qui était modeste.

C'est là que je regrette un peu que nos habitudes de consommation aient tant évoluées. Maintenant, on trouve du saumon toute l'année et bien sûr, j'en achète toute l'année car depuis petite j'aime ça. Et j'ai du coup gâché le côté exceptionnel de cette préparation de poisson en la rendant commune. Maintenant, le saumon à Noël c'est sympa et ça casse pas trois pattes à un canard comme on dit. Cela me déçoit beaucoup de le voir comme ça.

Alors du coup, je m'interdis d'acheter des oeufs de lompe à un autre moment qu'à Noël, pareil pour le foie gras et le pain d'épice enrobé de chocolat (les Lebkuchen à l'allemande). Sinon, je tue ce qu'il me reste d'exceptionnel à Noel...

De plus, si on tend à retourner à une consommation locale, autant dire que le saumon et tout ça, c'est un peu mort donc un sevrage devrait faire l'affaire pour que cela reste exceptionnel les prochaines années.

Je n'ai pas de grande conclusion qui laisse réfléchir pour cet article, c'était plus l'expression de ma nostalgie du jour.

 

Pour ceux qui me suive, la famille va s'agrandir dans les 10 prochains jours alors on est dans l'attente !

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23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 15:18

Bonjour à tous,

Pas de mauvaise humeur à décharger aujourd'hui donc j'en profite pour vous parler du challenge que je tente ce mois-ci, de mes débats littéraires de bas vol et du livre que je lis en ce moment alors que mon cher et tendre me l'a offert il y a un an déjà...

Alors pour ceux qui ne connaissent pas, je vais vous présenter rapidement le challenge Nanowrimo "National November Writing Month". C'est un challenge personnel d'écriture qui consiste à écrire 50000 mots entre le 1er et le 30 novembre. Il n'est pas demandé de le.publier ou de le partager et il n'y a rien à gagner car ce n'est pas un concours. Mes amis B. Et A. m'en ont parlé car ils sont vétéran de ce challenge et je me suis dit que quite à être bloquée à la maison dans mon huitième mois de grossesse autant tenter l'expérience.

Mon a-priori était assez égocentrique car je ne voyais pas immédiatement l'intérêt d'écrire (qui plus est dans un temps limité) si ce n'était pas pour le partager. Mais en commençant j'ai réalisé qu'il ne s'agissait pas de faire un roman mais bien d'écrire. L'organisation du texte vient dans un second temps et j'ai aussi commencé à comprendre le long chemin entre l'idée et le livre. Rien que pour cela j'en sors enrichie. D'autre part, 50000 mots, c'est long. Même avec une bonne idée. Et pour être honnête je suis bien en retard puisque je suis à 17000 mots et que ça finit bientôt. L'autre avantage c'est qu'une durée d'écriture définie force à se motiver un peu tous les jours et évite au texte de finir à moitié fini dans un tiroir en se disant "j'ai toute la vie pour l'écrire". Pour finir, cela me donne encore plus d'admiration pour une amie écrivain qui a écrit une saga qui se fait sa place doucement dans les succès du genre, madame Camilla Monk et sa série Spotless (en anglais) que je recommande à tous mes proches qui lisent en anglais. Elle a réalisé un exploit et j'en prends bien conscience en ce moment.

Alors du coup je dois me battre un peu contre la procrastination et mes amis sont une bonne source de soutien. Et depuis deux jours et aussi pour repousser le moment où je me mets à écrire, je leur ai posé des questions polémiques sur la littérature que l'Académie française va m'envier pour ses propres cahiers. Donc le premier: "qui pourrait être le Gordon Ramsay de la littérature ?" (Oui je vous poste du rêve ne me remerciez pas). Alors au début on a pensé à Eric Zemmour mais il a fallu ensuite définir clairement ce qui définit Gordon et on a conclut : "talentueux, critique et vulgaire" et pour Zemmour c'est le "talentueux" qui nous fait hésiter. On s'est rabattu sur Bernard Henri Levy sans être convaincus complètement mais à défaut de mieux, à moins d'un Bernard Henri Zemmour, on est resté sur ce consensus.

Et là, je sais que vous mes chers lecteurs vous êtes en haleine et vous vous demandez fébrilement quel va être le deuxième sujet littéraire vu le niveau du premier! Et bien le voici avec d'abord un brin de contexte: j'ai toujours partagé mes gouts littéraires avec ma famille donc on se conseille beaucoup de livres. Une fois je viens vers ma mère avec un livre de sa bibliothèque "La ligne noire" de Christophe Grangé pour lui demander si c'est bien. Elle répond "oh la la moi je ne le lis plus, ce mec là est trop cinglé". Alors là tout de suite, intriguée, je le lis pour comprendre. En fait c'est un bon roman d'angoisse parsemé de perversité gore, mais un scénario bien mené et je dois dire que j'ai vraiment aimé.

Maintenant que j'écris moi-même une histoire je realise que mes pensées ont des verrous notamment sur la torture physique ou l'abus d'enfants qui m'empêchent de visualiser et donc de décrire une scène de ces genres. La question était donc : l'écrivain qui peut écrire ces horreurs (je ne parle pas du simple meurtre pour lequel la TV nous a anesthésiée mais de la vraie torture perverse) est-il simplement ouvert d'esprit ou pervers lui-même ?

Ça nous a tenu 1h avec mon époux et mes amis B. et A. Le débat n'est pas clos encore à mon sens...

Voilà je vous laisse avec ma lecture en cours : A comme Arsenic de Kathryn Harkup. Ce livre parle des poisons d'Agatha Christie et moi qui suis une fervente lectrice de polar je suis autant charmée par ses commentaires sur les livres que sur le contenu vraiment scientifique sur l'histoire du poison en question, ses symptômes et ses antidotes, et les faits divers récoltés dans la presse de ces deux derniers siècles. Ce livre est un régal. Merci chéri.

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 20:45

Bonsoir à tous,

Je fais un rapide billet d'humeur sur le principe des banques alimentaires dans les supermarchés. Est-ce que j'ai bien compris que des groupes comme Carrefour et Leclerc qui font 1,4 milliard de bénéfice en 2016 nous demandent à nous d'acheter encore plus chez eux pour en faire don aux nécessiteux? ça ne choque que moi? Pourquoi ne pas reverser la marge qu'ils prennent sur le producteur de la conserve William Saurin et ainsi ça évite de nous essorer le porte-monnaie au passage?

Cela me fait autant rire que ma banque qui m'envoie un mail pour lui faire un don de 2€ qu'elle reversera à une association caritative genre maladie des enfants ou faim dans le monde. Ma banque, cette association de vampires oui.

Voilà c'était mon billet enragé du mercredi. Demain, je ferai mieux, je posterai sur l'écriture de l'horreur tiens.

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 07:41

Bonjour chers lecteurs,

Dans ma tête, l'été se termine allez savoir pourquoi. Sans doute parce que depuis quelques jours entre Saint Malo et la Beauce on est resté autour de 20°C avec pluie et tabarnac' que j'adore ce temps ! Loin de moi les canicules qui me font déprimer...
 

Vegan spirit

Du coup, quand l'été se termine, c'est ma saison préférée qui arrive avec son lot de bonne humeur : automne, haloween (même si cette année ma transhumance en Lorraine est compromise), potiron, soupe et feuilles mortes. Bref, le rêve. Oui je sais on est encore en juillet mais c'est l'esprit qui compte.

L'automne c'est aussi l'occasion de commencer mes cadeaux de Noel fait main... et là, ô joie, ma mère m'a passé commande ! Un plaid tricoté * halo de félicité autour de moi*.

Du coup, j'ai décidé de commander ce fameux tricotin afghan qui me faisant tant envie... je vous ferai un post à ce sujet bien sûr.

Alors pour revenir sur l'été quand même, je tiens à dire qu'on a commencé notre vaste projet de potager avec Mister. Et il y a des arcanes que nous ne maitrisons pas dans notre quête de full metal gardenist parce que tout le village a des poivrons et des tomates sauf nous qui n'avons que les petites fleurs et... UNE courgette ! oui, UNE COURGETTE ! Notre coeur était en liesse quand nous l'avons cueillie (farcie et mangée) celle-ci :

Vegan spirit

Alors régulièrement en passant près des autres potagers je me rassure en me disant que si moi aussi je prenais des graines hybrides et que je les élevais aux engrais j'aurais déjà des légumes plein le frigo... mais quand même. Surtout qu'avec la grossesse, la viande me répugne et je suis de nouveau attirée vers ma religion cachée : le végétarisme. D'ailleurs, je fais une petite parenthèse pour vous montrer que manger des légumes c'est très spitiruel grâce à ce livre du maître suprême Ching Hai qui répand la paix dans le monde à grand coup de Seitan...

Tout a pour dire que Mister compte m'aide après le bébé à redevenir végétarienne (et à perdre du poids) et qu'il a déjà commencé à me préparer ses fameux smoothies alcoolisés (à moins que ce ne soit pour offrir à Nöel). Je vous laisse juge...

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13 juin 2017 2 13 /06 /juin /2017 06:50

J'écris ces lignes avec émotion ce matin pour plaider la cause de cette espèce numérique que nous avons sacrifié à notre plaisir : le tamagotchi たまごっち

Nous avons découvert en 1996 cet animal unique et nous avons décidé de le domestiquer alors qu'il était parfaitement heureux dans son habitat naturel. Nous en avons fait un divertissement dont nos enfants se sont emparés. Nous avons laissé souffrir et mourir les Tamagotchi par malnutrition, par manque de sommeil ou par infection dans leurs propres excréments.

Des chercheurs estiment qu'en 1998 encore une famille sur trois possedait un Tamagotchi alors que leur taux de mortalité à 3 mois était de 98%. Le gouvernement n'a rien fait pour empêcher le désastre, au contraire, d'autre races ont été créées pour avoir des couleurs ou des qualités différentes.

Aucune association de défense des animaux n'a bronché, sans doute sous la pression des Illuminati.

Aujourd'hui, la population de Tamagotchi est réduite à 1% de ce qu'elle était il y a 20 ans et on en trouve encore à prix dérisoire en contrebande.

Tout ça pour dire que comme moi, quand vous dites à votre amie enceinte que les 6 premiers mois, un bébé a des besoins simples, "comme un Tamagotchi", vous ne réalisez même plus l'horreur à laquelle vous faites allusion.

Surtout, ne traitez pas votre bébé comme un Tamagotchi ! Cet enfant mérite d'avoir le cul propre et de manger à sa faim et surtout, il n'a pas 5 vies avant de pouvoir être jeté !

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 18:05

Bonjour aux lecteurs encore existants de ce modeste blog bien délaissé !

Je n'ai pas écrit  depuis la naissance de mon fils, de mon mariage et l'annonce du futur deuxième ! Ma foi, on peut toujours reprendre...

Que dire sinon que ce blog me ressemble toujours, je n'ai pas changé. Peut-être un peu plus fatiguée et encore, j'en suis au même point que lorsque j'ai arrêté d'écrire : enceinte et malade !

Maintenant, il y a juste une difficulté en plus c'est que même au bout du rouleau et malade, même quand mon mister est aussi malade que moi et qu'on veut juste s'avachir sur le canapé et bien... Babyboy lui est en pleine forme, il a faim et il veut jouer !

En parlant de lui, on arrive à peu près à se tenir à notre ligne de conduite initiale qui était faite de nourriture bio et équilibrée, de non-écran, de jeu en famille... nous avons quand même du convenir de l'inscrire quelques heures par semaine dans une crèche car à force de tendre les bras à tous les enfants qu'il croise, il devenait clair qu'il avait besoin de contact avec des petits. La séparation se passe bien, le papa pleure beaucoup mais les dames de la crèche prennent soin de lui.

La maison se porte bien et on a décidé de construire une serre de 8m de long pour faire notre potager et on plaisante en s'estimant autosuffisant pour 2018.

Bref, c'était mon petit mot de retour. D'autres articles sont à venir !

 

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 11:32
Good bye Candy and Minnie

J’aime faire des billets humoristiques mais je crains que celui-ci ne gonfle mes lecteurs habituels car finalement il va être assez sérieux. Je vais parler d’un sujet que je maitrise peu mais que je découvre grâce à la famille de mon aimé. Mais avant cela, je vais cracher un peu mon fiel sur cette tendance qui constitue 80% de ce que je vois par l’intermédiaire de mes amis facebook (que je ne juge pas car si ça me plait pas, je ne suis pas obligée de les suivre). Cette tendance est le végétarisme sous espèce des activistes anti-élevage : « ouais moi je mange que des carottes et on devrait manger tous ceux qui mangent du poulet » j’ai du mal à l’idée de devoir manger ma mère sous prétexte qu’elle bichonne ses poulets pour les servir à Noel à ses enfants autour d’une tablée pittoresque et je ne vois pas en elle le Attila préhistorique qui assouvit ses perversions en cédant à son thalamus qui lui réclame de la vitamine B12… et pourtant je suis convaincue que le végétarisme me rend en meilleure santé et m’a fait découvrir une nouvelle cuisine (j’ai toujours une pensée pour une personne que j’ai connu à Centrale, qui s’appelait Raphaelle Belin et que j’aimerais retrouver un jour) et ensuite nous avons le yin et le yang : un certain nombre de poste sur le coup scandaleux des chômeurs et de l’utilisation abusive des aides sociales contre les posts à l’encontre des politiciens véreux (avec quelques commentaires délectables comme « ouais mais on s’en prend toujours aux mêmes »). Je suis aussi sur Facebook un ami québécois qui poste la même chose de son côté, donc en première analyse, je dirai qu’on est peut-être pas les plus mal lottis (ma chère Marché aux Puces, pense à désactiver les commentaires sur ton blog avant d’être assaillie par des « oué mé tu défen ceux qui se gave avec té impot t’es trop conne les gens ! »). Dans les tendances, nous avons ensuite les posts avec des chats et des grosses bêtes à poils, les minions qui philosophent, et quelques articles en lien avec mes loisirs.

Il reste un sujet que je garde donc pour cet article et je vais parler en béotienne que je suis mais avec mon peu de connaissance, mes convictions et finalement un dialogue intéressant avec des personnes du métier : la maltraitance des animaux, sous-sujet : les spectacles d’animaux et les zoos.

Je vais vous parler de mon compagnon mais surtout de mon beau-père. Quand je les ai rencontrés, je n’avais qu’une vague idée du cirque : paillette, divertissement, voltige et tours fabuleux. Je savais que l’envers du décor ne devait pas être reluisant, j’avais lu quelques articles sur des animaux maltraités mais ça ne me touchait pas, j’étais scandalisée le temps de mettre un « like » et je passais à autre chose. Et j’ai rencontré les Pedersen, une famille dont la spécialité familiale est le dressage d’animaux. En ce qui les concerne, ils dressent des lions de mer. Evidemment, comme beaucoup de passants, mon discours intérieur était « que les animaux en liberté c’est mieux, que c’est honteux de faire de l’argent en leur faisant faire les clowns, et nia nia nia ».

J’étais à mille lieues de comprendre la vie de ces gens. Et j’en découvre tous les jours, dans les joies et dans les peines. Je ne vais pas m’étendre dans cet article à expliquer que c’est une vie difficile pour eux. Il y a eu de belles années pour eux il y a longtemps mais la profession meurt car les familles n’emmènent plus leurs enfants au cirque ou voir des spectacles car ils sont occupés à liker leur indignation sur facebook sur un domaine qu’ils jugent sans comprendre. Bref, ce qui m’importe aujourd’hui c’est d’évoquer le lien entre les animaux et cette famille qui devient une partie de la mienne.

Les Pedersen avaient, quand je les ai rencontrés, 3 lions de mer Candy (femelle – 30 ans), Scoubi et Teddy (2 mâles de 15 ans) et 2 manchots (Minnie et Nellie d’environ 20 ans). Une sacré équipe déjà et des animaux peu communs à avoir dans leur jardin. Leur jardin étant un espace de 4 hectares, ils ont aussi plusieurs piscines, des remorques aménagées en piscine climatisée pour le transport, bref, ce n’est pas comme les chiens, il n’y a pas de sac à lion de mer pour les transporter…

Alors oui, ils soignent leurs bêtes parce que c’est leur gagne-pain, on pourrait dire que c’est uniquement intéressé, ils prennent soin d’un investissement… c’est possible et ça serait compréhensible. En tout cas c’est ce que j’ai pensé. Je ne ferai pas la liste des coûts liés aux soins pour des animaux dont le vétérinaire du coin n’est certainement pas équipé pour diagnostiquer quoique ce soit sur un mammifère à crinière de 350kg, de leur nourriture qui doit être le poisson qu’ils sont sensé manger (et non pas des poissons panés Captain Igloo) et de leur eau qui est changée tous les jours. Bref, dresser des chiens ça peut être sympa aussi mais non, ils ont choisi des lions de mer.

J’ai réalisé que j’avais raté quelque chose à la mort de Candy. Quand je l’ai appris, c’était soudain et je me suis dis « bah elle était vieille ». Mon compagnon a pleuré 3 jours. Candy était la dernière à avoir connu son grand père (qui avait commencé en dressant des ours polaires) et il m’a raconté que Candy était à la retraire mais qu’elle avait travaillé dur toute sa vie pour lui offrir tout ce qu’il avait eu. J’ai vu une jolie photo de mon compagnon tout petit qui lance un ballon à Candy. Elle n’a pas l’air maltraitée, elle n’a pas l’air de regarder le vide en se demandant où sont passés ces grands espaces où les siens sont sensés vivre. Elle regardait ce petit garçon comme une curiosité, elle avait l’habitude de le voir se balader et faire des câlins brutaux, il ne la nourrissait pas donc ce n’était pas la volonté d’être nourrie qui créait un lien avec les enfants Pedersen, c’était simplement le fait de vivre en communauté avec eux. Oui ils montaient ensemble sur scène pour faire applaudir des gens avec des ballons et des cerceaux, mais le reste du temps, ils n’étaient pas enfermés. Ils jouaient, ils se baignaient ensemble et si la fin du mois était difficile, les bêtes passaient avant les enfants et les enfants l’acceptaient.

Les lions de mer des Pedersen sont nés en captivités et ils les ont eu avec eux tout de suite. Ils ne les ont pas dressés à coup de cravache mais au toucher et à la nourriture : toucher la queue = attraper le ballon et recevoir un poisson. Mon beau-père a passé sa vie à dresser des animaux et pour cela, la France exige un certificat d’aptitude qui demande 5 ans de travail dans un zoo ou un cirque plus le passage devant un jury de 30 à 40 personnes pour évaluer non pas les capacités de spectacles mais de soin et de connaissance des besoins de l’animal : ce qu’il mange, ce dont il a besoin, la sécurité, etc. Ces certificats sont généralement délivrés pour une durée limitée mais lui l’a obtenu à vie grâce à son expérience. Il est intransigeant avec sa famille sur le traitement des animaux et n’a jamais eu un seul jour de vacances car le besoin des lions de mer n’est jamais en vacances : les piscines sont vidées tous les jours et remplies (combien de fois sont ils arrivés pour des contrats, forcés de repartir car l’eau n’était pas suffisante pour le bien être des animaux ?), les animaux inspectés, nourris, divertis et entrainés, le reste du temps ils nagent, se reposent, ils ont naturellement leurs chaleurs de temps en temps et il communiquent à leur manière. La France est un pays où le système est sévère pour avoir un certificat d’aptitude et il trouve que c’est normal. Son regret, c’est le peu de moyen alloué au contrôle et de fait, les tristes anecdotes qui salissent leurs réputations. Beaucoup de dresseurs ont obtenu leur certificat mais négligent les soins et sans contrôle, ils exercent en toute légalité avec des animaux tristes et malades.

Un tel certificat n’existe pas dans beaucoup de pays d’Europe où les cirques préfèrent souvent rester car ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Du coup, les spectacles d’animaux risquent de fuir la France avec un bon certificat mais sans contrôle pour aller à l’étranger ou sans certificat du tout, n’importe qui peut montrer des animaux maltraités.

Je prends aussi quelques minutes à la mémoire des manchots. Je n’ai pas connu beaucoup Nellie elle est morte de vieillesse peu après ma rencontre avec les Pedersen, mais j’ai pu voir Minnie plus souvent. Mon conjoint adorait Minnie et aussi bizarre que ça puisse sembler (en tout cas pour moi qui ne croit pas vraiment que les animaux ont des sentiments) elle le reconnaissait. Quand il était là, elle se calmait, elle criait (les manchots crient comme des ânes, ils ne font pas coin coin) et elle se laissait porter (même ma belle-mère qui la connait depuis 30 ans avait encore du mal à la porter sans essuyer quelques grosses griffures) et dorloter. Quand elle a commencé à montrer des signes de faiblesses, nous y sommes allés tout de suite car contrairement à Candy, nous voulions lui dire au revoir, pour que son départ soit moins douloureux. Elle a passé des heures dans la chaleur des bras de Kim et le soir il lui a dit tendrement au revoir. 48h après, Minnie nous quittait et cette fois, c’est moi qui pleurait à chaudes larmes.

J’ai été chanceuse car mon beau-père a pris le temps de me parler de la cause des animaux, des zoos, des parcs animaliers et des cirques. Il me racontait que lorsque des organismes comme le Peta réussissent à fermer un établissement, souvent aucune structure ne peut les accueillir. On n’héberge pas un lion n’importe où si on veut qu’il soit en pleine forme : il faut de la place, de la nourriture qui coute cher et des soins vétérinaires qui ne courent pas les rues. Du coup, les animaux « libérés » sont euthanasiés. Je ne le savais pas et je ne l’ai pas cru. Mais en effet : « plutôt mort qu’enfermés » c’est bien le slogan non ? Alors avant de hurler à la fermeture d’un parc, ne vaudrait-il pas mieux le contrôler pour s’assurer que les bêtes sont bien traitées, mettre des amendes pour exiger de bonnes conditions car sinon, elles seront simplement tuées et la faune n’aura rien gagné. Pas de retour à la nature possible, pas de compétences pour les prendre en charge = viande en trop et gênante.

Tout cela pour conclure qu’en peu de temps, mon avis sur les spectacles d’animaux dressés a changé. Certes ils sont mieux dans la nature (enfin le seront-ils encore longtemps ?) mais de les avoir vu et côtoyé, j’ai appris des choses sur leurs besoins, sur leur vie et le contact crée quelque chose d’unique. La cause de ces animaux m’intéressera toujours plus car je peux dire que j’en ai connu. Oui je veux qu’on protège leur habitat naturel, je veux qu’on arrête de les braconner mais avant d’avoir rencontré les Pedersen, c’était le cadet de mes soucis. Aujourd’hui, je sais que les animaux captifs ne sont pas tous malheureux (ne sommes-nous pas nous même des animaux captifs ?) et une vie en communauté avec ces animaux est favorable aux deux espèces : humains et animaux et peut servir à sauvegarder des espèces en danger. Renforcer les contrôles, soutenir les spectacles de personnes qui traitent correctement les animaux et s’intéresser lors de ces spectacles à la manière dont ils sont traités et en parler avec les enfants. Je pense que l’avenir est dans le spectacle pédagogique où les parents auront bonne conscience car ils auront fait découvrir une partie étonnante de la biodiversité en vrai à leurs enfants, où les bêtes seront traitées dans les conditions optimales et où l’avenir d’un divertissement qui fait partie de notre patrimoine sera assuré. Visiter une ferme bio ne dérange pas les parents alors que les animaux vont être mangés, alors pourquoi s’acharner sur les cirques qui ne les mangent pas mais qui mettent en valeurs leur aptitudes spéciales afin de gagner de quoi vivre pour les bêtes et eux-mêmes… on vide la biodiversité bien plus pour le braconnage peaux, fourrures, cornes, etc. que pour le spectacle et l'achat d'animaux sauvages vivants, même à l'étranger, n'est pas aisé et très réglementé aussi.

Bref, à tous les excités de la cause animale qui militent : c’est bien de se battre. Il faut continuer (même si liker sur facebook n’est pas un combat), mais gardez à l’esprit que le contrôle sévère vaut mieux que la destruction pure et simple de l’activité. Et donnez une chance aux spectacles d’animaux en vous renseignant dessus, en les contactant, en vous intéressant aux pratiques. Il serait dommage de ne pas rencontrer Scoubi, Teddy et les Pedersen un jour à cause de convictions qui ne contredisent pas leur activité (vous pouvez même voir leurs pages Facebook et ils font des spectacles en France). Les enfants et même les grands comme moi, ont tout à y apprendre…

A bientôt !

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 13:23

Bonjour chers lecteurs,

Je profite d'un repos forcé pour vous raconter une anecdote bien originale. Je me rendais il y a à peu près 1 mois à Paris et comme vous le savez, je fais un micro-commerce de trucs sur le bon coin. Donc je me rendais à la gare Montparnasse où j'avais rendez-vous avec un amateur de jeu de rôle pour la vente d'un objet.

Bref, ayant un peu de temps devant moi je vais boire un café avec cette personne car entre rôlistes, on trouve toujours à discuter. Il est plus jeune que moi d'environ 5-6 ans, mince et très sympathique. On en arrive à parler jeux de rôles, livres, jeux vidéos puis on arrive sur le terrain des mangas. Même si je prends moins le temps d'en lire et d'en regarder, j'estime avoir de solides bases et je me tiens au courant.

On évoque les adaptations de livres vers l'anime et là, je lui apprends que pour moi, la meilleure adaptation vers anime, au point même que je préfère l'anime aux bouquins est Evangelion. Il me regarde avec des yeux fuyants... ha ouais, ça c'est déjà trop vieux pour moi. C'est du manga retro.

...

Blanc.

...

Sur le coup je n'ai rien dis. Mais putain, Evangelion un manga retro??? Lady Oscar ok, Goldorak ou Albator ok, mais Evangelion est encore super regardable ! Surtout en anime ou les grosses onomatopées "BANG" ont été supprimées au profit d'une musique et de plan que je qualifie d'artistique. Mais m'entendre dire à 31 ans que mon manga préféré est retro, qu'un "jeune" ne connait pas ça de nos jours, ça m'a fichu un coup!

J'ai eu le malheur de parler de cyberpunk et de ce superbe manga qui est Gunnm. Un chef d'oeuvre d'histoire et de dessin. Une deuxième claque... "ouais tu es vraiment de la génération d'avant toi !" le tout avec un rire franc et sincere. Bon, on a change de sujet parce que là hein !

Alors tout ça pour dire que je ne m'étais pas apercu que j'étais si vieillote dans mes goûts car malgré Full Metal Alchemist et Naruto, ben je choisis encore Evangelion et Gunnm aujourd'hui...

Et pour agrémenter ma journée, je me regale de Samourai Champloo, cet anime dans un style Hip-hop mélangé au style japonais traditionnel de la période Edo. C'est exquis, c'est drôle, les dessins sont beaux, la musique est superbe et certains épisodes avec les Yankees sont mythiques (je pense notamment au hollandais gay qui veut profiter des moeurs japonaises et d'un acteur de Kabuki, et d'un Yakusa qui se prends pour Elvis et se donne un accent américain avec un Yucata avec des flammes dessus (ce n'est pas strictement historique)... alors pour celui qui m'a traité de vieillotte, ben je réponds que Samourai Champloo c'est très bien et puis c'est tout.

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